A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Autisme, le Groupe Umane fait le point sur les initiatives et dispositifs spécifiques dédiés à l’autisme.

A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Autisme, le Groupe Umane fait le point sur les initiatives et
dispositifs spécifiques dédiés à l’autisme.

En France selon l’Inserm, 700 000 personnes sont porteuses d’un trouble du spectre autistique (TSA) dont
100 000 ont moins de 20 ans. Actuellement, 8 000 enfants autistes naissent tous les ans, soit environ une
personne sur 100.

Chez Umane, nous prenons l’engagement inconditionnel d’accompagner les parcours de vie des publics
vulnérables, même dans les situations les plus complexes. Nous proposons une réponse à plus de 300
personnes, à tout âge, en établissement ou à domicile. Le groupe s’est inscrit ces dernières années dans
une dynamique d’accompagnement des personnes présentant des troubles du spectre autistique. Notre
volonté est de développer et accroître notre offre d’accueil pour les personnes sans solution afin d’éviter
des ruptures de parcours, des parcours chaotiques ou par défaut. L’objectif est également de faire de nos
établissements des plateformes ressources spécialisées proposant une offre d’accompagnement
diversifiée, au plus près des besoins des territoires.

Zoom sur nos dispositifs spécifiques pour les personnes présentant des troubles du spectre autistique :

Maison de répit Belle Étoile : Située à Pierrefeu-du-Var, cette maison de répit accueille depuis 2016 des
enfants et jeunes adultes présentant des troubles du spectre autistique (TSA), âgés de 6 à 20 ans. Avec
une capacité d’accueil de 8 personnes, la maison de répit Belle Étoile offre un environnement sécurisé et
adapté aux enfants, et permet à leur famille de prendre du temps pour elles, de se ressourcer.

Service d’accompagnement et de répit à domicile : En complément de la maison de répit “Belle Étoile”,
nos professionnels interviennent également à domicile auprès d’enfants avec TSA âgés entre 3 et 20 ans.
100 interventions sont réalisées chaque année depuis son ouverture dans des situations de rupture de
parcours, d’urgence ou de crise à domicile.

Maisons d’Accueil Spécialisées et Foyers d’Accueil Médicalisés : 5 établissements situés à Ginasservis,
Pierrefeu-du-Var et Pélissanne (Bouches-du-Rhône) nous permettent de répondre aux besoins d’adultes
présentant des troubles du spectre autistique. Ces établissements visent à éviter les ruptures de parcours
et à proposer une offre d’accompagnement diversifiée, adaptée aux besoins des territoires

Espace Pédagogique “Epanoui” : Récemment ouvert à Baillargues dans l’Hérault, cet espace accueille en
journée des enfants et adolescents en situation de handicap, offrant un accompagnement pédagogique et
éducatif adapté, tout en permettant du répit aux aidants. Dans ce modèle innovant, les parents sont les
employeurs de l’accompagnement éducatif de leur enfant, garantissant une prise en charge
personnalisée.

Service insertion pour les 16-25 ans. Le service insertion 16-25 ans a pour objectif d’accompagner la
sortie d’établissements médico-sociaux et de favoriser l’insertion en milieu ordinaire de travail de jeunes
en situation de handicap. Sur les 13 places qu’il propose, 5 sont dédiées à la préparation professionnelle
de personnes avec troubles autistiques.

Focus sur la Maison d’accueil spécialisée Les Acacias à Pierrefeu-du-Var :

Ouverte en 2012, la MAS Les Acacias a acquis une compétence reconnue dans l’accueil de personnes en situation de handicap psychique et en situation complexe. Véritable plateau ressources, construit au fil du temps, il propose plusieurs modalités d’accompagnement à des personnes présentant un handicap psychique ou un trouble du spectre autistique (TSA) :

  • Une maison d’accueil spécialisée pour 65 adultes en situation de handicap
  • 6 places d’accueil temporaire pour du répit
  • Une unité résidentielle pour adultes en situation très complexes de 6 places créée en 2022.

Groupe Umane partenaire de l’Azur Music Festival !

Le Groupe Umane est heureux d’annoncer son partenariat avec l’Azur Music Festival, qui se déroulera les 19 et 20 juillet au Parc du Béal à La Crau.

L’Azur Music Festival présentera une sélection des meilleurs DJ House et Electro français et internationaux, promettant une expérience inoubliable pour les festivaliers.

En tout, 5000 personnes sont attendues sur les deux soirées estivales.

Bien plus qu’un simple festival, c’est une action de cœur : les fonds récoltés seront entièrement reversés à l’association Une Vie de Ouf, pour réaliser les rêves de ces enfants, ainsi qu’au projet du Groupe Umane, le Domaine de la Véraison. Prévu pour 2025, il représente une avancée majeure vers l’inclusion sociale des personnes en situation de handicap.

En tant que partenaire officiel, le Groupe Umane s’engage à soutenir cette initiative exceptionnelle et encourage d’autres entreprises à se joindre à cette noble cause.

Vous souhaitez soutenir l’Azur Music Festival et contribuer à la réalisation des rêves des enfants malades et d’un avenir inclusif ?

Devenez sponsor de l’Azur Music Festival et rejoignez-nous dans cette aventure musicale et solidaire !

Contact : Florian Gautier à l’adresse suivante : contact@uneviedeouf.com.

Inauguration de la première micro-forêt 100% méditerranéenne à Fréjus

Dans une démarche innovante et engagée pour la préservation de la biodiversité, le Groupe Umane, en collaboration avec OliviAnne, a le plaisir d’annoncer la création de la première micro-forêt 100% méditerranéenne dans le Var, plus précisément sur le site de la Maison d’Enfants à Caractère Social (MECS) Mona & Lisa à Fréjus. Ce projet ambitieux vise à offrir un espace de fraîcheur, de biodiversité et de sérénité bénéfique pour le développement et le bien-être des jeunes accueillis. Soutenu par Sugi, un acteur majeur de la renaturation à l’échelle mondiale, ce projet marque une étape importante avec la création d’environ 200 micro-forêts, et la sensibilisation de 50 000 jeunes à l’importance d’une connexion renouvelée avec la nature pour un avenir durable. L’initiative souligne l’engagement d’Umane pour des solutions écologiques locales, impliquant l’utilisation exclusive de ressources et de compétences méditerranéennes, en harmonie avec l’écosystème régional. Pour plus d’impacts, le sourcing est 100% local (prestataires, amendements, plants …). Toute l’équipe est méditerranéenne, nous agissons sur notre territoire, pour notre territoire !

Un chantier participatif pour une implication communautaire

Du 28 février au 1er mars, un chantier participatif invitera bénévoles et jeunes de la MECS à planter ensemble 3 000 arbres et arbustes, posant les fondations d’une forêt qui s’épanouira pleinement dans les 7 à 8 prochaines années. Cette expérience immersive a pour but de sensibiliser les participants à l’éco-responsabilité et à l’importance de la préservation environnementale, tout en renforçant le lien social et le sentiment d’appartenance à une communauté engagée pour le futur de notre planète. Les équipes jardin de nos ESAT seront présentes dans un esprit de solidarité, mais aussi pour observer les techniques utilisées lors d’un tel chantier.

Faire évoluer les mentalités et les pratiques avec en point de mire l’autodétermination et le pouvoir d’agir des personnes accompagnées

Chez Umane, la place des personnes accompagnées est au cœur du projet associatif et ce, depuis de nombreuses années. Dès 2018, les personnes accompagnées ont intégré le Conseil d’administration de l’association.

Aujourd’hui, Umane propose de former les professionnels du médicosocial à la participation des personnes qu’ils accompagnent. Cette formation est assurée par un binôme composé de Michèle Moschetti, vice-présidente du groupe Umane et maman d’un homme polyhandicapé de 42 ans résidant à la Maison d’accueil Les Trois Cyprès de Cuers, et Yassine Taieb, menuisier à l’ESAT Les Palmiers de Hyères et ancien président du Conseil de Vie Sociale (CVS) au sein de l’Institut Médico Éducatif (IME) Bel Air de La Crau. Deux sessions ont déjà eu lieu, en septembre 2023, aux Instituts Régionaux du Travail Social (IRTS) de Marseille et Lille. Aujourd’hui, ce sont les directeurs et chefs de service des pôles habitat et jeunesse qui ont bénéficié de cette journée de formation.

Entretien croisé avec deux formateurs directement concernés par un sujet sur lequel ils portent un regard aussi authentique qu’éclairé.

Michèle Moschetti, vice-présidente du groupe Umane et maman d’un homme polyhandicapé de 42 ans résidant à la Maison d’accueil Les Trois Cyprès de Cuers, et Yassine Taieb, menuisier à l’ESAT Les Palmiers de Hyères et ancien président du Conseil de Vie Sociale (CVS) au sein de l’Institut Médico Éducatif (IME) Bel Air de La Crau, sont formateurs pour l’association sur la participation des personnes accompagnées auprès des professionnels du médicosocial.

 

Question : Pourquoi cette volonté, chez vous, de porter cette formation pour les professionnels du médicosocial sur la participation ?

Michèle Moschetti : Pour faire évoluer les mentalités et les pratiques avec en point de mire le bien être des personnes porteuses de handicap. Parce que pendant des décennies, prendre soin de l’individu suffisait. Les personnes accompagnées avaient mangé, elles étaient propres sur elles, en sécurité et le devoir était accompli, certes, mais on oubliait parfois l’être lui-même, ses souhaits, ses préférences. Une femme que nous accompagnons nous interpellait lors des dernières universités du groupe en nous disant : « quand je suis dans ma chambre, le professionnel qui m’accompagne frappe avant d’entrer…Et puis il entre…Il n’attend pas que je lui dise qu’il peut entrer… ». Cela résume beaucoup de choses…

Yassine Taieb : Parfois le professionnel pense que la personne porteuse de handicap a besoin de ceci ou cela et il en est tellement convaincu qu’il va parvenir inconsciemment et sans aucune mauvaise volonté, entendons-nous bien, à la conditionner pour qu’elle accepte l’idée que sa décision est la bonne. Mais la personne accompagnée n’a pas réellement été entendue finalement. Il faut sortir de ces habitudes de fonctionnement et nous espérons que notre formation participe à faire évoluer les choses.

Question : Comment se déroule la formation ?

Michèle Moschetti : Les mots d’ordre sont la fluidité et l’échange. En s’appuyant sur un contenu à la fois théorique et pratique. Nous mettons en place des techniques d’animations diverses et variées selon notre auditoire et l’idée est qu’il y ait un maximum d’échanges entre les apprenants et nous-même. Une quarantaine de concepts peuvent être abordés : valorisation des rôles sociaux, les habitudes de vie, l’autodétermination etc… Nous les soumettons au groupe qui s‘en saisit ou pas et nous avançons ensemble.

Yassine Taieb : Nous avons animé deux fois cette formation, en septembre de l’année dernière, aux Instituts Régionaux du Travail Social (IRTS) de Marseille et Lille. Donc face à des étudiants CAFDES à chaque fois. À leurs yeux, nous avions un certain statut, que nous avons tout de suite déconstruit pour détendre l’atmosphère, supprimer toute considération hiérarchique et ainsi épurer nos échanges. Nous ne sommes ni des scientifiques ni des juges, nous sommes là pour échanger sur des sujets au cœur des métiers du médico-social, donner des outils pour la mettre en place et recueillir les opinions de notre public. Le but est que tout le monde puisse s’exprimer.

Michèle Moschetti : C’est important d’agir ainsi afin d’être en cohérence avec ce que nous prônons. On ne peut pas vanter les mérites de l’autodétermination et adopter nous-même une posture de sachant tout puissant. D’ailleurs, l’un des moments forts de notre formation se situe après la pause du midi, lors de la reprise. Là nous demandons aux apprenants d’écrire sur un papier une habitude de vie à laquelle ils tiennent particulièrement. Puis nous leur demandons de déchirer ce papier. Et nous questionnons : « Alors, que ressentez-vous ? » Les réponses sont unanimes : « frustration, colère, dégoût… ». Nous leur répondons : « voilà ce que ressentent les personnes en situation de handicap ».

 

« Notre discours a plus d’impact parce que nous avons vécu ces situations »

 

Question : Qui formez-vous ?

Michèle Moschetti : Nous venons de parler d’étudiants en évoquant les IRTS mais le public est de tous âges et toutes catégories socioprofessionnelles. Parmi les gens formés il y a eu une assistante sociale, un directeur adjoint de maison de retraite, une directrice d’un établissement médicosocial et donc des jeunes gens qui suivent un cursus d’apprentissage classique. Nous formons une quinzaine de personnes par session.

Question : Quels retours vous sont faits de ces formations ?

Michèle Moschetti : Les retours sont très positifs et les apprenants sont remplis d’enthousiasme après une journée de formation de ce type. Cela vient leur ouvrir de nouvelles perspectives.

Yassine Taieb : Je me rappelle d’un échange marquant avec une assistante sociale qui ambitionnait de devenir directrice d’établissement. Elle a découvert, via notre formation, que le travail de directeur/trice ne consistait pas uniquement à faire de l’administratif et à rester derrière son bureau. C’était sa hantise et elle nous en a remercié à la fin de la formation.

Michèle Moschetti : Je m’en souviens très bien. Elle nous disait « Merci, je prends conscience que je pourrais rester connectée au terrain alors que mon entourage me disait que j’allais m’enfermer dans un bureau ».

Yassine Taieb : Tout cela pour dire qu’en formant des professionnels à la place des personnes accompagnées en établissements, c’est tout un processus de réflexion qui est modifié. Cela permet de sortir des clichés et des vérités établies.

Question : Votre profil de personnes directement concernées par le sujet, soit par votre parcours Yassine ou par votre expérience de mère d’une personne polyhandicapée Michèle, est-il un atout au moment de former ?

Yassine Taieb : Je le crois. Notre discours a plus d’impact parce que nous avons vécu ces situations. Je peux donner des exemples concrets de moments où, dans mon accompagnement, je n’ai pas été entendu et j’en ai souffert. Je peux aussi parler de ce qui a été fait de bien parce que le travail réalisé dans nos établissements est globalement magique. Mais pour avancer il ne faut pas avoir peur de dire ce qui ne va pas ou n’a pas été, et ainsi laisser la parole à celles et ceux qui peuvent en témoigner.

Michele Moschetti : Oui car nous sommes au cœur de ces problématiques et nous parlons avec authenticité. Mon fils a 42 ans, il a passé 30 ans en établissement et c’est important qu’on lui permette d’exprimer ce qu’il veut pour lui-même.

 

« Qui dit autodétermination dit accepter une certaine prise de risque »

 

Question : Ressentez-vous des freins à ce changement de posture que vous proposez ?

Michele Moschetti : Oui nous ressentons des freins. Parce que qui dit autodétermination dit accepter une certaine prise de risque. Et cette prise de risque tracasse les professionnels. Il y a encore du travail chez ces professionnels qui se demandent parfois pourquoi nous remettons en question ce qu’ils ont appris. L’évolution doit se faire également chez les personnes accompagnées qui n’ont pas forcément été habituées à ce qu’on leur demande leur avis.  Lorsqu’il y a préparation d’un projet innovant pour la personne, il faut que trois acteurs soient sondés : la personne accompagnée, sa famille et les professionnels. Et il faut décider ensemble si c’est possible en tenant compte de l’opinion de la personne accompagnée qui est la mieux placée pour savoir ce qui est bon pour elle.

Question : Que vous apporte, à vous-même, formateurs, ces formations ?

Yassine Taieb : De la fierté ! Je suis fier de pouvoir contribuer à cette prise de conscience collective. De pouvoir participer à une transmission. Si cette formation peut aider les professionnels concrètement dans leurs actions quotidiennes, alors je suis satisfait et je sais que la personne en situation de handicap en bénéficiera.

Michèle Moschetti : La conviction d’avoir été utile. Et c’est une conviction forte. Parce que l’autodétermination est extrêmement importante pour ces personnes accompagnées, pour moi, pour mon fils. Moi aussi j’ai appris grâce à ces formations. Et je ne suis plus la même mère avec mon fils.

Et maintenant ?

Les deux premières expérimentations en septembre 2023 aux Instituts Régionaux du Travail Social (IRTS) de Marseille et Lille ayant été concluantes, cette formation à la participation des personnes accompagnées auprès des professionnels du médicosocial sera déployée en interne et proposée aux membres du groupe Umane. Une session est programmée le 31 janvier prochain auprès des cadres de l’association. En s’appuyant sur l’organisme de formation Ariane, filiale du groupe Umane, ces formations pourront être proposées à d’autres acteurs du territoire.

Yoann Choquel, directeur pôle habitat du groupe Umane : 

Isabelle DESMEDT, responsable de la formation CAFDES IRTS Haut de France, et moi cherchions depuis quelques années à proposer cette formation avec l’intervention de personnes auto-représentantes. C’est à l’occasion d’une réflexion engagée lors des universités Umane 2022 où, à l’issue d’une séquence de travail, l’association s’était projetée sur une formation portée par des autoreprésentants.

Nous avions les axes et les supports théoriques mais il restait à trouver les bonnes personnes pour mener ces formations. Je savais que Michèle Moschetti était sensible à cette problématique, étant la maman d’un homme polyhandicapé qui est accompagné dans l’un de nos établissements et j’avais repéré chez elle cette faculté à communiquer et transmettre. Nous souhaitions également qu’une personne accompagnée dans l’une de nos structures adopte cette posture de formateur/trice, toujours dans un souci de cohérence avec notre représentation de la transmission d’expérience.

C’est pourquoi nous avons identifié Yassine Taieb, actuellement menuisier à l’ESAT Les Palmiers de Hyères et qui bénéficie d’une aisance à communiquer et à susciter la réflexion. Ainsi, avec Michèle et Yassine, cela n’est pas le professionnel sachant qui vient transmettre son savoir à des futurs sachants mais un échange nourri par la parole et le partage d’expériences de formateurs qui vivent la chose au quotidien. Les études prouvent que ce genre de posture permet une transmission plus efficace et que les formations de ce type sont mieux acquises par l’auditoire.

Le but est la montée en compétence de l’ensemble des acteurs par ces actions et formations. Il y a beaucoup de bonnes initiatives engagées dans le secteur médicosocial pour laisser davantage de place à la prise de décision des personnes accompagnées mais il y a également encore beaucoup de travail à accomplir pour faire évoluer les pratiques professionnelles et permettre aux personnes accompagnées de reprendre le pouvoir dans leur environnement. Nous ne considérons pas que les professionnels font mal leur travail, ils font le travail qu’on leur a appris à faire et qu’on leur a demandé de faire durant des années, basé sur des valeurs de bien-être, de sécurité et de confort. Elles restent des valeurs socles indéboulonnables mais nous venons les enrichir des concepts d’autonomie, d’autodétermination et de prise de risque. Aujourd’hui les postures changent, nous nous en félicitons et nous souhaitons être porteurs de ces évolutions de pratiques.

 

« L’autodétermination, c’est quoi ? »

 

On appelle autodétermination la volonté de permettre aux personnes accompagnées d’être actrices de leur vie et de leurs choix sans subir une prise de décision externe qui ne respecterait pas leurs désirs. Pour que cela soit possible au quotidien, les professionnels du médicosocial, autrement dit « les accompagnants », doivent être formés pour adopter une posture d’accompagnement qui respecte la volonté des personnes, leurs envies, leurs refus et leurs projets. Pour que l’autodétermination soit effective, il est nécessaire de recueillir en premier chef l’assentiment de la personne accompagnée mais également de sa famille et des professionnels, afin de s’assurer que le chemin tracé est empruntable et d’en mesurer les risques et enjeux.

La décision finale revenant à la personne accompagnée quand elle est en mesure de la prendre. Dans le cas où elle ne serait pas en capacité de le faire, les professionnels peuvent trancher à la condition sine qua non qu’il y ait eu une concertation en amont avec la personne accompagnée et sa famille.

 

Semaine européenne de l’emploi pour les personnes en situation de handicap

Lancement de la 27ème Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH). Elle se déroulera cette année du lundi 20 au dimanche 26 novembre 2023. Elle portera sur la thématique : « La transition numérique : un accélérateur pour l’emploi des personnes en situation de handicap ? »

La SEEPH s’est imposée au fil des ans comme un rendez-vous incontournable de l’agenda social et économique, et nos équipes sont mobilisées pour proposer et participer à plusieurs temps forts organisés dans la région.

Découvrez le programme :

 

Mardi 21 novembre

à 9h : Petit déjeuner et présentation du dispositif Emploi accompagné d’Umane, Château Sainte-Roseline aux Arcs-sur-Argens. Ouvert à toutes les enterprises qui ne connaissent pas encore ce dispositif de proximité qui les aide dans leurs démarches de recrutement. Télécharger l’invitation

de 14h à 20h : Salon et afterwork organisés à l’UPV de Toulon 237 Place de la Liberté. Télécharger le programme de l’UPV

à 19h : Ciné-débat « Neurodiversité et emploi, quel mode d’emploi ? «  organisé par Coridys à Ollioules. Télécharger l’invitation

 

Mercredi 22 novembre

de 9h à 12h30 : Un petit déjeuner de l’emploi co-construit avec la Mairie de la Seyne en partenariat avec le ROTARY au Restaurant La Vie est une Fête, événement pour les entreprises et les personnes accompagnées.

à 10h : Présentation et visite de l’ESAT Les Palmiers à Hyères et de ses ateliers. Inscription auprès de m.klopfenstein@groupe-umane.fr

de 18h à 19h30 : Afterwork de 18h à 19h30 à l’UPV de Brignoles, Centre d’affaires l’Hexagone

 

Jeudi 23 novembre

de 18h à 19h30 : Afterwork à l’UPV de Fréjus 311 Av. Lou Gabian

Toute la journée : Opération Duoday. Emploi & handicap, et si on commençait par un duo ? Inscription sur https://www.duoday.fr/

6e biennale européenne Art et Handicap mental

Nos artistes ont du talent !

Cette année encore, les usagers des établissements Umane ont participé à la biennale européenne Art et Handicap mental.
Encadrés par des artistes professionnels, ils ont créé pendant une semaine dans les domaines de la sculpture, la peinture, l’écriture et la gravure. L’institut des arts inclusifs a été membre du jury de sélection d’œuvres produites en résidence d’artiste de la Biennale.

Nos artistes ont tous été sélectionnés à l’unanimité pour exposer à Sainte-Maxime et Saint-Tropez ainsi qu’à vendre leurs réalisations à la grande vente aux enchères caritative et… toutes leurs œuvres ont été vendues !

Plus de 28 000€ ont été récoltés pour les associations organisatrices, au bénéfice d’actions en faveur des personnes porteuses de handicap mental devant Madame La maire de Saint-Tropez, les parrains de la biennale, le chanteur Félix Gray et l’artiste Paul Richard Mason, ainsi que de généreux mécènes privés.

Bravo à nos artistes pour leur talent exceptionnel, à nos équipes pour leur présence au grand rendez-vous.

Soutien de Fortil à la lutte contre fracture numérique

Le Val. Un atelier informatique a été réalisé le vendredi 28 juillet à la résidence Espéranço, avec la participation de la société Fortil Infogérance, filiale du groupe Fortil qui a généreusement offert des ordinateurs portables aux résidents de Umane.

Les collaborateurs de Fortil Infogérence et les résidents du Mas de Paracol et Esperanço ont préparé ensemble les ordinateurs qui ont été ensuite installés sur les résidences. Des ordinateurs ont également été préparés pour les EHPAD Marquisanne et Le Verdon.
Ce fut une très belle journée de rencontre et de partage entre tous les participants.
Nous remercions tous les résidents ayant participé à cet atelier, ainsi que toutes les personnes investies sur ce projet.

 

Notre rapport 2022 est en ligne

Umane (anciennement Adapei var-méditerranée) présente son rapport d’activité pour l’année 2022.
Une année intense, au cours de laquelle se sont concrétisées plusieurs orientations portées par notre projet associatif, avec l’émergence de nouvelles formes d’intervention et des transformations qui se sont déployées, tant pour les publics ayant des capacités d’autonomie que pour les situations les plus complexes.
Un grand merci à nos professionnels : leur mobilisation a été pleine et entière pour accompagner nos publics au mieux, chaque jour.
Découvrez le bilan de l’année 2022 et les changements majeurs annoncés en 2023.

Télécharger le rapport d’activité 2022

 

Bienvenue au restaurant l’Ecurie

3, 2, 1… Bienvenue à l’Ecurie !

Le Syndicat Mixte du Circuit du Var et le Groupe Umane s’engagent dans un projet commun ambitieux : travailler ensemble pour développer le restaurant du Circuit automobile du Var, avec une équipe composée d’une dizaine de cuisiniers et de serveurs formés en ESAT et déjà sur les chapeaux de roue !

Les objectifs : Favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap dans la société et dans le monde du travail et créer des emplois au cœur du territoire Cœur du Var, lieu touristique atypique.

Ce jeudi 29 juin, nous avons officiellement inauguré ce nouveau restaurant, en présence notamment de M. Jean-Louis Masson, président du Département, M. Dominique Lain, Maire du Luc, M. Pierre Bedrane, président du Syndicat mixte du Circuit du Var, Mme. Thérèse Forli, présidente de Umane et son directeur général, Patrick Debieuvre que nous remercions chaleureusement.

Laura, salariée de l’Ecurie, a été interviewé pour l’occasion et nous a exprimé toute l’opportunité de cette expérience d’acquérir de nouvelles compétences, de prendre confiance, de gagner en autonomie et de se sentir pleinement impliqué dans la société en oubliant le handicap.

Nous avons eu droit à des dégustations prometteuses qui ont séduits l’ensemble des invités présents, avec un service de grande qualité, géré par une équipe avenante et souriante !